Seth Messenger : Citations de Frédéric Lenoir

Frédéric Lenoir a dit :

(Langue maternelle)
Frédéric Lenoir
(Citations)
#39572
Parfois nous sommes impuissants, car certaines choses ne dépendent pas de nous. Cela nous pousse à apprendre le "lâcher-prise", à ne pas vouloir tout contrôler, à grandir dans la confiance, dans le détachement, dans l'humilité, dans la sérénité, dans l'amour.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39573
Malheureux l'homme qui ne sait pas qu'il possède deux grands trésors à l'intérieur de lui-même: la clarté de l'esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux; Malheureux l'homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie;

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39574
"Sans le pardon, nous resterions prisonniers de nos actes et de leurs conséquences",affirmait Hanna Arendt. Le pardon n'est ni rationnel ni juste, mais il nous procure joie et sérénité et il est la condition nécessaire à l'extinction de la violence. Pardonner, ce n'est pas oublier. C'est réussir à apaiser la blessure suscitée par autrui, dans un contexte, un environnement donnés, et à tout mettre en œuvre pour que la situation source de la blessure ne se produise plus. C'est toujours un choix profond, personnel, un acte de cœur, un acte spirituel, parfois inexplicable, et non dénué d'une certaine dimension mystique.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39575
Un sage prit la parole et dit: "Combien d'êtres humains passent l'essentiel de leur vieà se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles, l'amour, l'amitié, l'activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde? Le superflu est onéreux mais l'essentiel est offert."

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39576
Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède. Saint Augustin

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39577
Ne mentez pas car le mensonge est un des principaux poisons de l'äme. Il détruit le sens du vrai, il fausse toute relation et vous empêche de progresser.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39578
Une phrase de l'abbé Pierre m'a profondément marqué:"On ne peut être heureux sans les autres." On ne peut en effet être heureux sans une relation aimante à d'autres êtres humains. Mais plus profondément, le fondateur d'Emmaüs voulait dire qu'on ne peut être pleinement heureux en sachant que tant d'êtres sont dans le malheur sans rien faire pour les aider. Bien sûr, aucun humain ne peut porter toute la souffrance du monde sur ses épaules, mais le fait d'être attentif à ceux qui souffrent et que le destin met sur notre route, d'accomplir ce qu'on peut à notre niveau pour participer au recul de la souffrance et à l'avènement d'un monde meilleur ouvre notre cœur et ne cesse de l'agrandir.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39579
L'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre... et c'est déjà mourir. Le sage regarda ses interlocuteurs avec un grand sourire. Puis il poursuivit: - Passer de la survie à la vie, c'est une des choses les plus difficiles qui soient!

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39580
La sagesse permet de mieux résister aux aléas de la vie. Elle nous aide à savourer pleinement les moments heureux et à ne jamais désespérer dans les moments douloureux.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39581
Il y a deux choses dont on a fondamentalement besoin dans l’existence. La première, la plus importante, est la communion, la relation aux autres, c'est-à-dire l’amour au sens large – non la seule relation amoureuse. L’être humain a un besoin vital d’être relié. La seconde chose nécessaire pour s’épanouir, c’est la liberté, au sens profond de pouvoir être soi-même, de ne pas être entravé dans l’expression de sa sensibilité. Lorsque l’on parvient à équilibrer ces deux pôles de l’existence, on est vraiment dans la joie. [Le Monde des religions n°70, 2015]

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39582
Ce qui compte, ce n'est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, persévérance, avec le coeur ouvert et l'esprit vigilant. Ce n'est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l'amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39583
Exister est un fait mais vivre est un art. Sans nous demander notre avis, Dieu nous a créés : il nous a donné l’Etre. Donc nous existons. C’est un fait et nous n’y pouvons rien. Maintenant, il nous faut vivre. Et là, nous sommes concernés car nous sommes appelés à devenir les auteurs de notre vie. Telle une œuvre d’art, nous devons tout d’abord la vouloir ; puis l’imaginer, la penser ; enfin la réaliser, la modeler, la sculpter, et cela à travers tous les évènements heureux ou malheureux, qui surviennent sans que nous y puissions rien. On apprend à vivre, comme on apprend à philosopher ou à faire la cuisine. Et le meilleur éducateur de la vie, c’est la vie elle-même et l’expérience qu’on peut en tirer… Nous avons parfois peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d’accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possibles… L’être humain a peur de la vie et il est en quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout compte fait davantage à survivre qu’à vivre. Or, survivre, c’est exister sans vivre,.... c’est déjà mourir. Passer de la survie à la vie, c’est une des choses les plus difficiles qui soient ! De même, est-il si difficile et effrayant d’accepter d’ être les créateurs de notre vie ! Nous préférons vivre comme des brebis, sans trop réfléchir, sans trop prendre de risques, sans trop oser aller vers nos rêves les plus profonds, qui sont pourtant nos meilleurs raisons de vivre. Certes, tu existes, mais la question à te poser, c’est : suis-je vivant ?

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39584
Le seul mal qu'il faut vaincre dans ton coeur, mon enfant, c'est la peur. Tous les autres maux : la colère, la jalousie, la tristesse, la culpabilité morbide, proviennent de cet ennemi intérieur. Si tu arrives à dominer ta peur, plus rien ne t'atteindra, plus aucune force mauvaise n'aura d'emprise sur ton coeur. Et pour vaincre la peur, il n'y a qu'un remède : l'amour. Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39585
Exister est un fait, vivre est un art.

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39586
L'amour est le parfum et la saveur de la vie. Et même si son goût est parfois amer, il donne à l'existence sa beauté, sa chaleur, sa magie.

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39587
Le monde est constitué d'éléments invisibles et subtils que nous ne pouvons percevoir qu'avec notre coeur ou notre intuition. dans : "Coeur de cristal"

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39588
Un soir, un vieillard s'adresse à son petit-fils:"Mon enfant, il y a une lutte entre deux loups à l'intérieur de chacun de nous.L'un est mauvais et l'autre est bon." L'enfant réfléchit,puis demande: "Quel loup va gagner?" "Celui que tu nourris", répond le vieil homme.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39592
Un ancien maître de la sagesse a dit : " ne demande pas que les événements arrivent comme tu le souhaites, mais souhaite-les comme ils arrivent et tu seras heureux."

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39593
Pour Spinoza, tout est rationnel. Il est convaincu, et tentera de le démontrer, que la totalité du réel - des lointaines galaxies au cœur de l'être humain - est régi par des lois immuables, qui expliquent tous les phénomènes. « L'homme n'est pas un empire dans un empire » explique-t-il. Il est une partie de la nature et obéit aux lois universelles du vivant. Il n'a aucun privilège qui lui confierait un statut à part dans la création - on voit ici une puissante rupture avec toute la théologie juive et chrétienne, mais aussi la pensée de Descartes. Son comportement répond, comme tout phénomène naturel, à des lois de causalité qu'il suffit de connaître pour le comprendre. Convaincu que la raison est capable d'appréhender les mécanismes qui nous déterminent, Spinoza propose une voie de libération fondée sur une observation minutieuse de nous-mêmes, de nos passions, de nos émotions, de nos désirs, de notre constitution physique, qui, seule, nous rendra libre. Cette conviction que le réel est totalement intelligible est la pierre angulaire de tous l'édifice spinoziste. Pour lui, rien n'est irrationnel. Certes, nous pouvons adopter un comportement jugé irrationnel, mais celui-ci s'explique par des causes qu'il suffit de découvrir. La jalousie ou la colère, même les plus folles, ont une explication tout aussi logique qu'un orage ou une éruption volcanique. On peut dès lors comprendre cette expression que Spinoza utilise par trois fois dans ses œuvres : « Ne pas se moquer, ne pas se lamenter, ne pas détester, mais comprendre. » J'ai choisi cette phrase comme exergue de ce livre, car elle résume à merveille l'intention de Spinoza qui prévaut dans sa démarche philosophique : plutôt que de réagir face aux événements avec nos émotions, essayons de les comprendre. Lorsque nous aurons compris que tout a une cause et que nous aurons saisi l'enchaînement des causes qui ont produit tel événement naturel ou telle action humaine, nous ne serons plus ni dans le jugement moral, ni dans le sarcasme, ni dans la plainte, la haine ou la colère. Nous pourrons porter un regard rationnel, juste, et donc apaisé, sur toute situation. Cela n'enlève pas la condamnation ou la critique de telle ou telle action, mais on envisagera, par exemple, un crime comme on considérera un tremblement de terre : quelque chose de terrible, mais de logique, au vu de l'enchaînement des causes naturelles qui en sont à l'origine. Les conséquences peuvent t'être tragiques, mais elles ne sont jamais irrationnelles et il est tout aussi vain de haïr un criminel que de haïr la nature à l'origine d'un tremblement de terre.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39594
"Nous sommes sur terre pour passer de la peur à l'amour et de l'ignorance à la connaissance, pour grandir en conscience." Frédéric Lenoir - Le monde des religions n° 100

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39595
La Providence met parfois sur notre route des personnes qui ont quelque chose de commun avec nous, avec notre âme, avec les lignes majeures de notre propre destinée, sans que nous ayons les moyens de le comprendre.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39596
La sagesse nous apprend à désirer et à aimer ce qui est. Elle nous apprend à dire "oui" à la vie. Un bonheur profond et durable devient possible dès lors que nous transformons notre propre regard sur le monde. Nous découvrons alors que bonheur et malheur ne dépendent plus tant des causes extérieures que de notre "état d'être".

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39599
L'Ame du monde nous a donné un précieux attelage composé de deux chevaux et d'un cocher. Les deux chevaux, ce sont le corps physique et le corps émotionnel et psychique. Le cocher, c'est l'âme spirituelle ou l'esprit. Tout au long de la vie, il nous faudra apprendre à maîtriser cet étrange attelage. Car sa bonne marche relève de la parfaite symbiose entre les trois éléments qui le composent. Si le cocher est faible ou inexpérimenté et ne domine pas ses montures, l'attelage ira n'importe où, s'échouera dans un ravin ou errera sans fin. Si les montures ne s'entendent pas, l'attelage sera très difficile à tenir et sa course chaotique. Si les montures sont fatiguées ou mal nourries, l'attelage avancera péniblement. Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit, et favoriser la bonne entente de ces trois dimensions de notre être.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39600
Chaque journée est un poème. Soigne ta rime en l'accordant toujours à ta petite musique intérieure ...

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39601
Le passé existe-t-il par lui-même ou se perd-il dans les méandres de nos souvenirs pour ne plus être qu'une représentation personnelle, et qui disparaîtra avec nous ?

Frédéric Lenoir
(Nina)


#39602
Ecouter l'histoire de ce simple pêcheur qui se repose à l'ombre d'un palmier. Il savoure le bonheur d'être. Un homme riche le croise et l'encourage à travailler davantage. "Pour quoi faire ? répond le pêcheur. - Pour gagner de l'argent. - Pour quoi faire ? - Pour habiter une belle maison. - Et puis après ? - Avoir une grande famille. - Et après ? - Développer ton commerce avec tes enfants. - Et après ? - Après, tu seras tranquille et heureux de pouvoir te reposer. - C'est déjà ce que je fais."

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39603
L’amour/don guérit bien des blessures de la vie : non seulement lorsque nous sommes aimés, mais aussi lorsque nous découvrons les trésors de bonté enfouis dans notre propre cœur. Nous pouvons alors entrer dans l’extraordinaire cercle vertueux de la vie : plus on aide les autres, plus on est heureux ; plus on est heureux, plus on a envie d’aider les autres.

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39604
Un sage prit la parole et dit : "Le regard que nous portons sur le monde n'est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C'est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur." p. 105

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39605
Une mère sermonne son garçon:" Ecoute, si tu es sage, tu iras au ciel, et si tu n'es pas sage, tu iras en enfer." Le garçon réfléchit quelque secondes. " Et qu'est ce que je dois faire pour aller au cirque?."

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39606
La peur du monde est en fait une peur de soi-même.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39607
Arrivés à la maison, le père dit à son fils: "Tu me demandais le secret du bonheur? Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire. Fais ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux!"

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39611
"Etre humble, ce n'est pas avoir une mauvaise opinion de soi, c'est avoir une opinion juste de soi-même et être à sa place. Etre humble, c'est savoir qu'on est toujours perfectible, qu'on a encore besoin de progresser, qu'on a besoin des autres."

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39612
Qu'un peuple n'ait pas foi dans la science, et toutes les démonstrations scientifiques seront sans influence sur les esprits. Émile Durkheim La foi est indispensable pour progresser par la confiance que nous faisons à d'autres individus qui en savent plus que nous (parents, éducateurs, scientifiques, sages), ensuite parce qu'elle nous aide à vivre et à nous développer en nous fiant au monde et à la vie

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39613
Se reposer ne signifie pas seulement dormir. Se reposer, c'est aussi flâner, regarder les arbres ou les vitrines, se livrer à une occupation inutile, futile, simple, légère, non programmée, sans but ni objectif précis, dans la gratuité d'un moment où nous relâchons entièrement, corps et esprit.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39614
La sagesse commence par l'acceptation de l'inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut l'être.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39615
Avons-nous conscience que cette beauté est partout? Rien n'est laid dans la nature. La laideur appartient au seul monde des humains. Cette beauté nous est offerte gratuitement, alors que certains payent des fortunes pour acquérir des œuvres d'art qui sont parfois d'une laideur sidérante

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39616
C'est très important, sais-tu, de s'aimer soi-même, car on ne peut donner que ce que l'on possède. Celui qui ne s'aime pas ne saura jamais vraiment aimer : il ne cessera de mendier l’attention et la reconnaissance des autres. C'est ainsi que naissent la jalousie et la possessivité. C'est bien souvent parce qu'on manque d'amour et d'estime de soi qu'on a peur, de manière presque maladive, de perdre l'amour des autres.

Frédéric Lenoir
(Coeur de cristal)


#39617
Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. L'insatisfaction apporte le malheur, même dans la richesse.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39618
J'ai l'impression que tous les chercheurs spirituels du monde boivent à la même source : celle de la vie et de l'amour. Nous essayons chaque jour, par nos méditations et nos prières, par l'ouverture de notre coeur et de notre esprit, de goûter à l'eau de la sagesse éternelle. Et la joie profonde que nous ressentons nous plonge le plus souvent dans le silence de la contemplation.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39619
Beaucoup de jeunes, qui n'ont pas reçu d'éducation religieuse, ne se posent même pas la question de l'existence de Dieu. Non seulement ils ne le voient pas, mais ils constatent que les croyants ne sont pas nécessairement plus heureux ou meilleurs que les autres, donc Dieu devient une hypothèse inutile.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39620
Il n'y a pas de pire fléau que l'esprit de convoitise. Comme l'a affirmé un ancien Maître de la sagesse : "Le bonheur, c'est de continuer de désirer ce qu'on possède déjà".

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39621
Les douleurs, les joies, s'inscrivent d'une étrange manière dans notre mémoire. On pense les avoir dépassées, on s'imagine qu'elles ne nous déchirent plus comme au début, mais il suffit d'une odeur, d'une chanson pour y replonger.

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39622
Si quelqu'un t'insulte ou cherche à t'humilier, ne réponds jamais et passe ton chemin : ce n'est pas ton problème mais le sien.

Frédéric Lenoir
(Coeur de cristal)


#39623
Un simple pêcheur se repose à l'ombre d'un palmier. Il savoure le bonheur d'être. Un homme riche le croise et l'encourage à travailler davantage. " Pour quoi faire répond le pêcheur? - Pour gagner de l'argent. - Pour quoi faire? - Pour habiter une belle maison. - Et puis après? - Avoir une grande famille - Et après? - Développer ton commerce avec tes enfants. - Et après? - Après, tu seras heureux et tranquille pour te reposer. - C'est déjà ce que je fais."

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39624
Comment sait-on qu'on aime ? Par les palpitations du coeur. Par cette chaleur qui nous brûle la poitrine. Par les secousses du corps. Par nos jambes qui semblent soudain cesser de vouloir nous porter, ou bien au contraire vouloir nous propulser aux confins du monde. Par la pourpre qui embrase nos joues et la lumière qui illumine notre regard.

Frédéric Lenoir
(Nina)


#39625
Selon Spinoza, L’Écriture n’est pas là pour nous donner des explications scientifiques du monde (l’affaire Galilée est encore dans tous les esprits), mais des règles de vie édictées dans une liste de commandements auxquels il faut se soumettre. Ces règles se résument essentiellement à la pratique de la justice et de la charité, qui fondent toute vie sociale harmonieuse. Mais, tandis que la raison naturelle, et donc la philosophie, nous permettent d’y souscrire par notre libre consentement et notre plein entendement, la foi nous invite à les respecter par obéissance

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39626
Ne pas se moquer, ne pas se lamenter, ne pas détester, mais comprendre.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39627
Nul peuple n'est véritablement supérieur ou inférieur à un autre. Il y a partout, chez nous comme chez eux, des hommes vertueux et des barbares.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39628
Ne donne à personne le pouvoir de te rendre heureux ou malheureux.

Frédéric Lenoir
(Coeur de cristal)


#39629
Il était une fois, aux confins d'un désert de sable et d'eau peuplé de brouillards et d'orages propices à l'épanouissement des légendes, un rocher de granite appelé le mont Tombe. Statue de pierre tendue vers le ciel, la montagne était la proie du chaos de la nature depuis qu'au VIIIè siècle, la forêt de Scissy, qui l'entourait et s'étendait jusqu'à Brocéliande, avait été engloutie par une tempête démoniaque... Depuis lors, deux fois par jour, à l'appel du soleil et de la lune, les flots marins se levaient et, à la vitesse d'un cheval au galop, encerclaient le rocher de leur colère d'écume, le retranchant du reste du monde.

Frédéric Lenoir
(La Promesse de l'Ange)


#39630
Tant que l'existence humaine restera une énigme, tant que l'expérience de l'amour et de la beauté nous fera toucher au sacré, tant que la mort nous interpellera, il y a de fortes chances que Dieu, quel que soit le nom qu'on lui donne, reste pour beaucoup une réponse crédible, un absolu désirable ou une force transformante.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39631
C'est donc par la foi que le croyant adhère à Dieu, et la foi, comme son nom l'indique, n'est pas une certitude ou un savoir.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39632
Par sa convoitise sans limites, l'homme est en train de piller et de dérégler l'harmonie qui gouverne le monde. En abîmant la terre, c'est lui-même qu'il condamne. Car le monde et la vie lui survivront, mais lui-même est en train de creuser son propre tombeau.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39633
Cela signifie que l'être humain est le même partout, qu'il ressent les mêmes aspirations et les mêmes craintes, les mêmes élans du cœur et les mêmes égoïsmes. Ce qui le rassemble est infiniment plus important que ce qui le sépare, et qui n'est que le fruit des différentes cultures.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39634
Combien d'êtres humains passent l'essentiel de leur vie à se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de vivre les expériences les plus essentielles: L'amour, l'amitié, l'activité créatrice et la contemplation de la beauté du monde?(...) Le superflu est onéreux, mais l'essentiel est offert.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39635
C'est l'une des lois mystérieuses de la vie : une blessure, une souffrance, un échec deviennent l'occasion de chercher en soi des ressorts intérieurs plus profonds, des forces insoupçonnées, pour finalement permettre de se construire avec plus de volonté, plus de désir, plus d'ambition.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39636
Tout le chemin de la vie, c'est de passer de l'inconscience à la conscience, de la peur à l'amour.

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39637
Spinoza avait compris trois siècles avant Gandhi, que la véritable révolution est intérieure et que c’est en se transformant soi-même qu’on changera la monde.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39638
La plèbe elle-même, jadis dévouée à son Empereur, est lasse des... impôts supplémentaires... En +68, Néron est rentré d'un voyage ... en Grèce et en Egypte où il s'est donné en spectacle... n'a cessé de ripailler , de gaspiller l'argent public et la sueur des légionnaires... ( 1 ) ... En 1106, à Vézelay, l'abbé Artaud ... a levé des taxes si lourdes que les habitants du village se sont révoltés et l'ont décapité. . . ( 1 ) Wikipédia : Le Sénat démit Néron. Apprenant que les sénateurs allaient lui imposer le supplice des parricides ( le culleus : recouvert d'une cagoule, cousu dans un sac de cuir dans lequel étaient introduits des animaux – coq, chien et serpent – le supplicié est jeté dans le Tibre ), il fut contraint au suicide, abandonné de tous.

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39639
Car pour Maître Lucius, philosopher signifiait certes acquérir un savoir, mais surtout développer la faculté de raisonner et d'agir sans a priori. Philosopher, c'était apprendre à vivre en être humain lucide, libre et responsable.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39640
Pour gagner en liberté, et donc en joie, il faut apprendre à briser les chaînes de notre esclavage intérieur. Car, bien souvent, nous sommes d'abord esclaves de nous-mêmes, et savoir cela est un antidote à la victimisation. Il est tellement plus simple d'incriminer les autres de tous nos problèmes !

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39641
Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit, et favoriser la bonne entente de ces trois dimensions de notre être.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39642
Nous désirons toujours quelque chose et quand nous avons cette chose (ou cet être), nous souffrons de la peur de le perdre. Tans que nous nous attacherons à la vie, aux êtres, aux choses matérielles, nous seront toujours plus ou moins malheureux, parce que tout est impermanent, tout change sans cesse.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39643
Je n'aime pas beaucoup la manière dont le mot "gourou" est utilisé en Occident, car en Inde ce mot qui signifie "ami spirituel" n'est en rien péjoratif.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39644
Tout dans la vie est une question de bonne ou de mauvaise rencontre. Une rencontre heureuse, harmonieuse, qui convient à notre nature, augmente notre puissance d'être et d'action et procure des sentiments positifs (joie, confiance, amour). Une rencontre malheureuse, inappropriée, dévalorisante, nuisible, diminue notre puissance et nous plonge dans des affects négatifs (tristesse, peur, culpabilité, haine, etc.). Comme le disaient nos parents quand nous étions petits : fais bien attention à tes fréquentations !

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39645
Il faut s'engager plutôt que s'indigner en permanence.

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39646
La conscience humaine a réussi à condamner l'esclavage des êtres humains, mais on continue à traiter les animaux comme des choses. Des milliards d'êtres vivants souffrent à cause de nous. (Le monde des religions n°88, p71)

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39647
La sagesse commence par l'acceptation de l'inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut l'être.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39648
"On ne naît pas libre, on le devient." Le commencement de la sagesse, c' est de tourner son regard vers soi-même et d'apprendre qui nous sommes, quels sont nos motivations, nos besoins, nos réactions, nos attirances et nos répulsions, nos habitudes, nos addictions, nos émotions les plus fortes et quelles en sont les causes.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39649
En 933, les Vikings menèrent leurs troupes contre les bretons et les battirent de façon spectaculaire... Le roi de France dut céder le Cotentin à Guillaume-Longue-Epée, fils de Rollon, et c'est ainsi que le Mont-Saint-Michel devint normand, au grand dépit des Bretons ! La frontière entre les deux territoires voisins et néanmoins ennemis - ennemis, et ce, pour des siècles ! - est sous tes yeux, enfin... à marée basse, c'est la rivière Couesnon qui coule au pied de cet insigne rocher, qui constitue toujours la ligne de démarcation entre Bretagne et Normandie...

Frédéric Lenoir
(La Promesse de l'Ange)


#39650
Quelles que soient mes croyances, l'important n'est-il pas de cultiver et de promouvoir ces valeurs universelles qui nous unissent et dont dépend l'avenir de toute l'humanité : la justice, la liberté, l'amour ?

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39651
Après un moment de silence, Hugo esquisse un léger sourire. - Dites donc, vous êtes une sacrée optimiste, vous ! Blanche rit. - C'est quoi pour toi la différence entre les optimistes et les pessimistes ? - La lucidité. Les optimistes ont tendance à regarder la vie en rose. - Pas du tout ! Il sont aussi lucides que les autres et voient le même monde sous leurs yeux. Mais tandis que les pessimistes disent : "C'est foutu !", les optimistes disent : "Cherchons la solution pour nous en sortir !" - C'est clair alors : Je suis grave pessimiste ! - Et moi une vrais optimiste !

Frédéric Lenoir
(La consolation de l'ange)


#39655
Dieu se confond avec la Nature. Il n'est pas un être suprême, créateur du monde, qui parle aux hommes par la voix des prophètes, comme le pensent les juifs, les chrétiens et les musulmans, mais une force impersonnelle qui demeure en tout être et apporte son harmonie au monde.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39656
On n'échappe jamais totalement à son conditionnement. L'homme reste marqué toute sa vie par sa langue, son éducation, son caractère inné, que sais-je encore ! De même si on possède une fragilité de santé ou une tare physique à la naissance, on l'aura toute sa vie. Mais par l'exercice de son libre arbitre qui réside dans la partie la plus spirituelle de son âme, c'est-à-dire son intelligence et sa volonté, l'homme peut faire des choix qui orientent son existence, ses pensées et ses actions dans une direction qui n'est pas uniquement le fruit de son caractère, de ses désirs, de ses instincts, ou bien encore des préjugés de la tradition qu'il a reçue. Autrement dit, sans sortir de son conditionnement natal - un colérique restera toujours colérique et un artiste un artiste - il peut dominer son caractère, être maître de lui, accepter ou refuser de céder à ses passions. On ne naît pas libre, on le devient.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39657
La qualité de notre présence au monde est déterminante pour tout notre équilibre émotionnel, psychologique et spirituel. Et c'est aussi en étant vraiment là, absorbé dans la rencontre avec les autres ou avec le monde, que l'on savoure l'Âme du monde. Être attentif, dans l'instant présent, à ce que nous faisons, à ce que nous ressentons, avec qui nous sommes : voilà une des clés les plus importantes de la vie bonne.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39658
... dans chaque être et chaque instant, heureux ou douloureux, facile ou difficile, nous ne voyons jamais que notre seule image. p. 163

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39659
Un sage prit la parole et dit : "Cultivez l'émerveillement. Ne cessez jamais d'admirer la beauté, l'harmonie et la bonté du monde. Ne cessez jamais, tels d'éternels enfants curieux de tout, de vous interrogez. "L 'étonnement est le début de la sagesse", disait un ancien maître de la sagesse, car il nous conduit à nous interroger et à découvrir l'invisible derrière les choses visibles. Il nous mène à la vérité.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39663
"Un sentiment ne peut être contrarié ou supprimé que par un sentiment plus fort que le sentiment à contrarier." Ainsi, on ne supprimera pas une haine, un chagrin ou une peur simplement en se raisonnant, mais en faisant surgir un amour, une joie,un espoir. Le rôle de la raison consiste donc à repérer une chose ou une personne susceptible d'éveiller en nous un sentiment positif, plus grand que l'affect négatif qui nous plonge dans la tristesse, et donc capable d'éveiller un nouveau désir.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39664
Il n'est pas de condition humaine, pour humble ou misérable qu'elle soit, qui n'ait quotidiennement la proposition du bonheur: pour l'atteindre, rien n'est nécessaire que soi-même . Jean Giono

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39665
L'expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l'homme est celle du mystère. Albert Einstein

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39666
L'amour nous lie sans nous attacher. L'amour nous engage sans nous enfermer. L'amour nous fait trembler sans nous mettre dans la crainte. L'amour nous fait pleurer sans refermer notre coeur. L'amour nous fait désirer sans posséder. L'amour nous enchaîne et nous rend libre. L'amour nous ancre et nous ouvre à l'univers entier.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39667
Tout ce qui est techniquement et scientifiquement possible n'est pas toujours humainement souhaitable.

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39668
L'être humain est ainsi fait qu'il désire sans cesse posséder ce qu'il n'a pas, quitte à le prendre par la force chez son voisin. Or, une fois ses besoins matériels essentiels assurés - se nourrir, avoir un toit et de quoi vivre décemment -, l'homme a besoin d'entrer dans une autre logique que celle de l'avoir pour être satisfait et devenir pleinement humain : celle de l'être.

Frédéric Lenoir
(Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie)


#39669
Un vieil homme à l'apparence misérable, mendiant sa vie, s'avançait dans les rues d'une ville. Personne ne lui prêtait attention. Un passant lui dit avec mépris : "Que fais-tu ici ? Tu vois bien que personne ne te connaît." L'homme pauvre regarda le passant et lui répondit : "Que m'importe ? je me connais moi-même, et cela me suffit. C'est le contraire qui serait une horreur : que tous me connaissent, et que je m'ignore."

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39672
Une quête philosophique et spirituelle rigoureuse nous éloigne de toute certitude confortable et de tout clan. La solitude et parfois une critique acerbe sont le prix à payer pour la liberté et la fidélité à la voix de la conscience intime, plutôt qu'à une tradition, aussi vénérable soit-elle, ou à une mode dominante.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39673
C e qui fait la valeur d'une vie n'est pas la quantité de choses que nous y avons accomplies, mais la qualité de présence qu'on aura placée dans chacune de nos actions.

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39674
Ils ont introduit au sein de l'Eglise,le germe de l'intolerance(une seule conception de la foi peut etre admise)et le gout du pouvoir(la societe regie par la foi);deux traits qui connaitront bien vite des consequences dramatiques:persecution des juifs et des paiens,puis des heretiques,avec comme point d'orgue,la mise en place de l'inquisition medievale:on condamne et on brule les dissidents pour maintenir l'unite de la societe sous l'egide de l'Eglise

Frédéric Lenoir
(Comment Jésus est devenu Dieu)


#39675
Toutes nos fautes, tous nos péchés , proviennent de trois grands maux: l'orgueil, l'ignorance et la peur.On a du te parler dans tes études théologiques de l'orgueil. Mais on oublie trop souvent les deux autres maux. L'ignorance, si bien dénoncée par le grand Socrate est le mal de l'intelligence. La peur est le mal qui afflige notre cœur. Comme la connaissance est le seul moyen de vaincre l'ignorance, le seul anti-dote à la peur... c'est l'amour. Car le cœur de l'homme n'aspire qu'à aimer et être aimé. Toutes les blessures de l'amour, qui commence dès notre enfance, engendrent des peurs qui finissent par paralyser notre cœur et nous faire commettre toutes sortes d'actions mauvaises, parfois même des crimes.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39676
L'éthique spinoziste consiste à passer de l'impuissance à la puissance, de la tristesse à la joie, de la servitude à la liberté.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39677
Plus problématiques étaient les âmes errantes égarées entre deux mondes, qui surgissaient auprès des vivants afin de quérir leur aide.

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39678
Nous sommes à la fois confrontés à un matérialisme réducteur et à un négativisme transmis par les médias, sans compter les idéologies religieuses et sectaires qui refleurissent. Entretien pour Le Monde des Religions n°88, 03-04/2018

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39679
Le mot crise, en grec, signifie décision, jugement, et renvoie à l'idée d'un moment charnière où ça doit se décider.

Frédéric Lenoir
(Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie)


#39680
La joie parfaite réside dans ce grand "oui sacré" à la vie, dans la force du consentement. Ce n'est pas en refusant les souffrances de la vie qu'on trouvera le bonheur, mais en les acceptant lorsqu'elles sont inévitables et en comprenant que nous pouvons aussi grandir à travers elles. Notre conscience du bonheur vient de notre connaissance du malheur, et la plupart de nos joies viennent de tristesses dépassées.

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39681
" L'amour est le parfum et la saveur de la vie. " " Ne donne à personne le pouvoir de te rendre heureux ou malheureux." " Comme les fleurs réjouissent le ceour de ceux qui savent les regarder, l'univers répond à nos désirs les plus profonds si nous mettons tout en oeuvre pour les réaliser." " On ne peut donner que ce que l'on possède : celui qui ne s'aime pas ne saura jamais aimer." " Il faut savoir lâcher le besoin de contrôle de notre mental et accueillir la petite voix qui jaillit du plus profond de notre être." " Y a-t-il au monde un bien plus précieux que l'amitié ? Cet amour désintéressé qui ne souhaite que le bonheur de l'ami et ne cesse de se réjouir de sa présence ?" " Lorsque ton cœur est inquiet, cesse d'imaginer le pire, car tu risques de le provoquer par la force de tes pensées. Songe au contraire que tout est pour le mieux et tu convoqueras le sort en ta faveur. "

Frédéric Lenoir
(Coeur de cristal)


#39683
L'essence de la vie spirituelle est au-delà de la morale et de la religion. C'est à la fois beaucoup plus simple et beaucoup plus difficile à accomplir. L'essence de la vie spirituelle... c'est de dire "oui" à la vie !

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39684
Nous sommes tous plus ou moins prisonniers de nos peurs, de nos pulsions, de notre caractère, de nos habitudes, de nos émotions. La plupart de nos actions et de nos choix sont mus par ces tendances qui nous dominent. Esclaves de nous-mêmes, nous sommes les seuls à pouvoir nous libérer de cette prison intérieure. p. 94

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39685
Si Dieu existe, il reste par définition un mystère et une énigme pour nous.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39686
Dieu est un concept saturé.On a trop parlé de Dieu. Trop parlé au nom de Dieu. Et de manière totalement contradictoire. A tel point que le mot lui-même a presque perdu toute signification.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39687
La sagesse ne consiste pas à brimer l'élan vital [ le désir], mais à le soutenir et à le guider.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39688
La religion, comme le diront deux siècles après Spinoza, Auguste Comte et Ludwig Feuerbach, correspond à un stade infantile de l'humanité.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39689
Tu possèdes une autre qualité que t'ont apprise ton agaçant prophète et ses disciples, et que je considère comme utile malgré tout : la capacité de penser avec ton cœur.

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39690
La thèse, répandue depuis des millénaires, de l'infériorité de l'animal par rapport à l'être humain est née des discours religieux qui, pour des raisons théologiques, entendaient tracer une infranchissable différence entre vous et nous. Puis l'idéologie scientiste moderne a pris le relais afin de pouvoir vous utiliser comme matériau de laboratoire. Vint ensuite l'idéologie consumériste contemporaine, qui poursuivit dans la voie du différentialisme afin de promouvoir la consommation massive de chair animale. Bref, en vous réduisant, en vous dénigrant, puis en vous chosifiant, nous nous sommes octroyé en bonne conscience le droit de vous exploiter et de vous tuer.

Frédéric Lenoir
(Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment))


#39691
La douceur envers les bêtes accoutume, de manière étonnante, à la bienveillance envers les hommes.Car celui qui est doux, qui se conduit avec tendresse envers les créatures non humaines, ne saurait traiter les hommes de manière injuste. Plutarque (philosophe, vers 46-125)

Frédéric Lenoir
(Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment))


#39692
La pensée taoïste est une philosophie de l'opportunité. Le non-agir qu'elle prône ne consiste pas à ne jamais agir, mais à agir en épousant le mouvement de la vie - sans perdre de vue ses propres objectifs, ses propres intentions, sans chercher à les réaliser immédiatement et à n'importe quel prix. Si la vie s'y oppose, laissons nous porter par son flux. Cet objectif, nous l'atteindrons plus tard, voire jamais si, entre-temps, nous avons changé d'objectif.

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39693
On confond souvent indifférence et détachement.Le philosophe Nicolas Go l'analyse très justement : " Alors que l'indifférence est un laisser être par absence d'amour, le détachement est un lâcher-prise par excellence d'amour, amour sans possession."

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39695
Aucun chemin ne conduit à la réalisation de notre quête, mais tous ceux qui ont réalisé leur quête ont emprunté un chemin.

Frédéric Lenoir
(Coeur de cristal)


#39696
"La peur du monde est en fait une peur de soi même " p 281

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39697
Une mère sermonne son garçon : " Ecoute, si tu es sage, tu iras au ciel, et si tu n'es pas sage, tu iras en enfer." Le garçon réfléchit quelques secondes : " Et qu'est-ce que je dois faire pour aller au cirque ?" [Page 98]

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39698
Assis à son secrétaire, Adrien extrait de son tiroir une feuille vierge et commence à écrire : "Ma très chère Rose. Ne soyez pas malheureuse. Je sais que ce sera douloureux demain matin de me retrouver..." Il s'interrompt. Son stylo tapote à plusieurs reprises son menton piqué d'une barbe de trois jours. Le même sourire que tout à l'heure, un sourire qui paraît se moquer de lui-même, revient sur ses lèvres. "De me retrouver comment? se demande-t-il... Mort." Et oui, ce sera une dure épreuve. Mais pas pour moi, pense-t-il, étonné. Un grand calme l'habite. Il n'a plus peur de rien. Il attend la mort comme un homme fatigué attendrait une bonne nuit de sommeil. Comment justifier cet acte, qu'il juge à la fois courageux et lâche? Pour épargner ses proches, il aurait pu avoir un banal accident de la route, un coup de fatigue au volant est vite arrivé, mais son plâtre et sa béquille ne lui permettent pas de faire les choses autrement. Et sans doute a-t-il trop peur, aussi, de retarder sa décision.

Frédéric Lenoir
(Nina)


#39699
" Les blessures de la vie peuvent nous écraser et nous verrouiller. Elles peuvent aussi nous rendre plus forts et plus ouverts aux autres. Nous n'avons pas choisi de les subir, mais nous sommes libres d'en faire des enclumes qui nous enfoncent ou des point d'appui qui nous élèvent. C'est un des grands mystères de l'âme humaine.

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39701
"pour la plupart des hommes, le bonheur ne devient concret que lorsqu'il est perdu"

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39703
Vos enfants ne sont pas nos enfants: ce sont des êtres uniques que la vie nous a confiés. Ils ont leur propre intelligence, et ce que nous pouvons faire de mieux, c'est les aider à prendre leur envol, à devenir autonomes. Et pour cela, il n'y a qu'un moyen: les aimer de manière inconditionnelle. De même, nos conjoints ne nous appartiennent pas. La vie a permis que nous croisions leur route pour que nous nous aidions mutuellement à grandir et à devenir pleinement nous-mêmes. Aimer, ce n'est-pas accaparer l'autre, encore moins le rendre dépendant de soi. Au contraire, c'est vouloir son autonomie. La jalousie, la possessivité, la peur de perdre l'autre sont des passions qui parasitent, voire détruisent la relation' de couple. L'amour véritable ne retient pas, il libère. Il n'étouffe pas l'autre, il lui apprend à" mieux respirer. Lorsqu'on aime, on s’attache avec son cœur à celui ou celle qu'on aime, Mais notre esprit doit rester lucide sur le fait que l'autre ne nous appartient pas et sur les motivations, souvent inconscientes, qui nous attachent à lui. C'est par cet effort de discernement, de prise de conscience que nous pouvons nous détacher, au sens spirituel du terme, pour ne pas accaparer l'autre, en faire notre chose. On s’attache avec le cœur et on peut rester détaché par un travail de l’esprit qui prend conscience que l’autre ne nous appartient pas. Et c’est aussi un détachement de l’esprit qui permet de mieux surmonter les séparations et les disparations.

Frédéric Lenoir
(La consolation de l'ange)


#39705
L'humanité envers les animaux inférieurs est l'une des plus nobles vertus dont l'homme est doté, et il s'agit du dernier stade du développement des sentiments moraux. C'est seulement lorsque nous nous préoccupons de la totalité des êtres sensibles que notre moralité atteint son plus haut niveau. (DARWIN)

Frédéric Lenoir
(La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent)


#39706
L'espoir d'un retour à une forte croissance est tout à fait illusoire. Nous vivons déjà très largement au-dessus de nos moyens et de ceux de notre planète. Il est plus vraisemblable que nous nous acheminions vers une certaine décroissance, ce qu'aucun homme politique n'ose dire, ni peut-être même concevoir.

Frédéric Lenoir
(La guérison du monde)


#39707
L'esprit humain ne peut être absolument détruit avec le corps, mais il en subsiste quelque chose qui est éternel.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39708
La philosophie nous apprend à penser bien pour essayer de vivre mieux. Mais, en ce domaine, elle ne se résume pas à la pensée : elle a aussi une face pratique et peut, à la manière des Anciens, s’incarner dans des exercices psychospirituels. L’université forme des spécialistes quand la philosophie antique entendait former des hommes. Comme l’a montré Pierre Hadot à travers l’ensemble de son œuvre, « la vraie philosophie est donc, dans l’Antiquité, exercice spirituel ». La plupart des œuvres des philosophes grecs et romains « émanent d’une école philosophique, au sens le plus concret du mot, dans lequel un maître forme des disciples et s’efforce de les mener à la transformation et à la réalisation de soi ».

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39709
« Tout le chemin de la vie, c’est de passer de l’ignorance à la connaissance, de l’obscurité à la lumière, de l’esclavage des sens à la liberté de l’esprit, de l’inaccompli à l’accompli, de l’inconscience à la conscience, de la peur à l’amour. »

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39710
Nul ne peut changer la vie, mais chacun peut changer ses croyances et son vécu.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39711
Un des principaux obstacles aux progrès de l'humanité et de la connaissance, ce n'est ni la foi, ni l'absence de foi, comme on l'a pensé au cours des siècles précédents: c'est la certitude dogmatique, de quelque nature qu'elle soit. Parce qu'elle finit par engendrer le rejet de l'autre, l'intolérance, le fanatisme, l'obscurantisme.

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39712
La joie est là et il nous faut apprendre à la voir, à l'accueillir,à la laisser émerger. C'est la joie qui mène au renoncement et non l'inverse.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39713
Le conflit et la violence sont l'essence même de l'Histoire, mais pour moi nul doute qu'on assiste, malgré et à travers tous ces conflits, à un vrai progrès dans bien des domaines.

Frédéric Lenoir
(La consolation de l'ange)


#39714
Exister est un fait, vivre est un art.

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39715
Chaque sommet est beau et chaque chemin est riche d'enseignements. Chaque sentier est fait d'obstacles à surmonter et laisse découvrir des paysages magnifiques. Ce qui compte, ce n'est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, avec persévérance, avec le coeur ouvert et l'esprit vigilant. Ce n'est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l'amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39716
"Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre !" . En- se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un. [ ... ] --- C'est de l'araméen, lâche le Provençal, dans un suprême effort, la langue de notre Seigneur Jésus. Ces mots sont sa parole secrète, son message caché. Prends, et ne dévoile ce message qu'à Pierre. A personne d'autre... Pierre ... ou Paul. Eux seuls sont capables d'entendre cette révélation... et de répondre à Marie de Béthanie... Maintenant, va... laisse-moi... sauve-toi, Livia, sauve-toi... Jésus... Jésus Sauveur !

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39719
- Ne crains rien , Giovanni, il n'y a rien de maléfique à tout ça...Je ne vois que ce que Dieu a gravé dans tes mains...Et comme je n'ai l'inspiration que les nuits de pleine lune, c'est pour ça qu'on m'appelle Luna ! Donne moi ta main... p38

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna, tome 1 : Le maître des Abruzzes)


#39720
Connaissez vous la différence entre l'enfant et l'adulte? La taille de son jouet.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39721
La magie du verbe socratique est telle que ses interlocuteurs finissent tous par lui concéder:"En t'écoutant,il me semble avoir été drogué.Tu m'as si bien ensorcelé que je ne sais même plus ce que je pense",lui dit Ménon (Ménon,80 a).

Frédéric Lenoir
(Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie)


#39722
Être libre, c'est aussi ne pas agir en fonction du regard d'autrui.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39723
"Les voyages changent le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur notre vie" p 295

Frédéric Lenoir
(L'oracle della Luna : Le tragique et lumineux destin de Giovanni Tratore)


#39724
Siddhârta l'Indien, Socrate le Grec et Jésus le Juif palestinien naissent dans des contextes familiaux et culturels très différents. Toutefois, les société au sein desquelles ils grandissent ont pour point commun un climat de contestation de l'ordre établi par les élites politiques et religieuses. Cela ne sera pas sans conséquence sur leur vie et leur message, au caractère fortement contestataire.

Frédéric Lenoir
(Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie)


#39725
Javolenus et Livia pénètrent dans une salle où les derniers rayons du soleil illuminent une vue superbe sur la campagne et le golfe de Neapolis. Mais là n'est pas la particularité de la pièce. Sur ses parois rouge cinabre s'étend une fresque géante, un cycle insolite peuplé de personnages grandeur nature : satyres, matrones, jeunes femmes, esclaves, hommes, démones ailées, silènes, dieux jouent des scènes dont le sens échappe à Livia. _ C'est magnifique ! s'écrie-t-elle. De quel mythe s'agit-il ? _ Celui du roi du Vésuve, répond le philosophe. Bacchus, qu'on appelait jadis Dionysos, et de sa mère Sémélé. Ces tableaux narrent leur vie et leur divinisation. _ Cette peinture raconte-t-elle les fameux mystères dionysiaques ? _ Je le crois Livia. C'est un rituel d'initiation au culte dionysiaque qui est représenté devant nous. (p. 329)

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39726
Puis un jour, j'ai compris que le moine sans tête était un spectre du passé, un bénédictin ayant vécu au XIè siècle, frère Roman, et qu'il avait besoin de moi.

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39727
Avons-nous des preuves indiscutables que Socrate, Jésus et Bouddha aient bien existé en chair et en os ? La réponse est aussi abrupte que la question : non. . Mais s'ils étaient des mythes, comment expliquer que ceux qui ont transmis leur message aient été si imprégnés par leur personnalité, parfois au point de sacrifier leur vie, comme ce fut le cas de la plupart des apôtres de Jésus ?

Frédéric Lenoir
(Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie)


#39728
Un grand penseur occidental, Friedrich Nietzsche, a perdu la raison à Turin en 1889 en embrassant, en larmes, un cheval d'attelage battu par son cocher. (p. 181)

Frédéric Lenoir
(Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment))


#39729
C'est pourquoi un ancien Maître de la sagesse disait : "Connais-toi toi-même, et tu connaîtras le monde et le dieux."

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39730
Le regard que nous portons sur le monde n'est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions, de notre esprit, de notre culture. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C'est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39731
...Toute la sagesse du monde tient en deux mots : Vivre l'instant.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39732
Dès le début des années 60, la contre-culture américaine s'est tournée vers l'Orient pour lui emprunter ses valeurs spirituelles d'expérience intérieure et de réalisation de soi (opposée à la réussite sociale de la culture dominante), de lien avec le cosmos (opposé à l'exploitation de la nature), ou de communion avec le gourou (opposé à l'organisation bureaucratique). Beaucoup de jeunes hippies, qui avaient dans un premier temps utilisé la drogue pour s'évader de leur culture et vivre des sensations intenses, se tournent ensuite vers l'Orient où l'expérience de la méditation leur permet d'accéder à un autre "état de conscience" sans les inconvénients de la "redescente" et les douloureux symptômes de l'accoutumance.

Frédéric Lenoir
(La rencontre du bouddhisme et de l'occident)


#39733
Le problème du plaisir, et les philosophes en discutent depuis l’Antiquité, c’est qu’il ne dure pas. (...) Le deuxième problème, que nous avons tous expérimenté, est que certains plaisirs nous font du bien dans l’immédiat, mais du mal à plus long terme. (...) Ces deux écueils posent une question sur laquelle les sages d’Orient et d’Occident se sont penchés : existe-t-il une satisfaction durable qui aille au-delà du caractère éphémère et ambivalent du plaisir ? Une satisfaction qui ne soit pas limitée dans la durée, qui ne dépende pas de circonstances extérieures, et qui ne devienne pas, in fine, un mauvais compagnonnage ? En quelque sorte, un plaisir plus global et plus durable. Pour définir cet état, un concept a été inventé : celui de bonheur.

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39734
Victor Hugo l'a bien exprimé dans ces vers tirés des Contemplations : Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme ! Au gré des envieux, la foule loue et blâme; Vous me connaissez, vous ! Vous m'avez vu souvent, Seul dans vos profondeurs regardant et rêvant. Vous le savez, la pierre où court un scarabée, Un humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée, Un nuage, un oiseau m'occupe tout un jour, La contemplation m'emplit le coeur d'amour (...)

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39735
Un ami est une seule âme résidant dans deux corps (Aristote)

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39736
"La vie heureuse est donc celle qui est en accord avec sa propre nature" et celle du monde, résume Sénèque

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39737
Une mère sermonne son garçon : "Écoute, si tu es sage, tu iras au ciel, et si tu n'es pas sage, tu iras en enfer." Le garçon réfléchit quelques secondes : "Et qu'est-ce que je dois faire pour aller au cirque ?" p. 129

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39738
Le vrai silence est celui que l'on trouve au fond de soi.

Frédéric Lenoir
(Petit traité de vie intérieure)


#39739
Il est tout à fait naturel que nous nous attachions à ceux que nous aimons. Il n'y a pas d'amour sans attachement. Mais il nous faut aussi apprendre à cultiver l'esprit de détachement, qui nous rappelle que nul être ne nous appartient, que chaque personne suit sa destinée.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39740
"Où est ton trésor, là aussi sera ton coeur." Matthieu, 6, 21

Frédéric Lenoir
(Le Secret)


#39741
Le duc de Normandie Richard 1er, bien surnommé Richard sans peur, ne tarda pas à concevoir des soupçons sur la loyauté de ces chanoines bretons, (...) C'est pourquoi, en 966, avec l'assentiment du pape, Richard chassa violemment les chanoines du Mont et confia le lieu sacré à douze moines bénédictins issus d'abbayes normandes... Et c'est ainsi que commença la légende dorée du Mont-Saint-Michel, façonnée pendant des siècles par les bénédictins, qui n'eurent de cese d'accroître la renommée de cet endroit, bâtissant cette immense abbaye, la plus riche de la région, lieu de culte et de pèlerinage majeur dans toute la chrétienté occidentale !

Frédéric Lenoir
(La Promesse de l'Ange)


#39742
« Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturé par un plus heureux58. » Sénèque rangeait au demeurant l’argent parmi les choses dites « préférables ». À la manière d’Aristote, il pensait qu’il valait mieux disposer de biens en suffisance que d’en être privé. Mais, comme la plupart des philosophes de l’Antiquité, il considérait aussi qu’une trop grande abondance de biens non seulement n’était pas nécessaire au bonheur, mais pouvait aussi lui nuire...

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39743
Gilles Deleuze a fort bien mis en lumière les trois personnages qui parcourent toute l'oeuvre de Spinoza : l'esclave, le tyran et le prêtre.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39744
Spinoza avait compris, trois siècles avant Gandhi, que la véritable révolution est intérieure et que c'est en se transformant soi-même qu'on changera le monde.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39745
Des mots sur un papier, il n'y a rien de plus gratuit, de plus facile, semble-t-il : on crée des univers entiers sans besoin de machinistes, d'ingénieurs du son, d'opérateurs, de décors, de millions de dollars de production. C'est aussi risqué : à quoi ça sert ? Emily n'a pas de réponse à cette question. Mais elle sait que c'est ce qui l'intéresse le plus dans la vie.

Frédéric Lenoir
(Nina)


#39746
Tout homme a la possibilité d'être un juste [...] ou un méchant, un sage ou un sot [...]. Il n'est personne qui le contraigne ou prédétermine sa conduite, personne qui l'entraîne dans la voie du bien ou du mal. C'est lui qui, de lui-même, et en pleine conscience, s'engage dans celle qu'il désire.

Frédéric Lenoir
(La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent)


#39747
Belle année 2019 Je te souhaite mon ami(e) pour cette année nouvelle d’apprendre à aimer encore davantage la vie. De l’aimer à travers ses hauts et ses bas, ses moments agréables et ses moments plus difficiles. De l’aimer pour les joies qu’elle t’offre, mais aussi pour les chagrins qu’elle t’invite à traverser. De l’aimer dans sa lumière et dans ses ténèbres, dans l’évidence et dans le doute. De l’aimer dans l’émerveillement des naissances, comme dans la douleur des départs. Je te souhaite de découvrir que de grandes joies peuvent jaillir après des peines profondes. Que les plus belles lumières surgissent des nuits les plus noires. Que sans expérience du malheur, tu n’aurais aucune conscience du bonheur. Je te souhaite mon ami(e) d’aimer la vie, toute la vie, et pas simplement lorsqu’elle te semble le plus favorable. Regarde-la comme un tout indivisible. Et tu découvriras alors que le secret du bonheur véritable n’est autre qu’un amour inconditionnel de la vie. Frédéric Lenoir, 1er janvier 2019

Frédéric Lenoir
(Source inconnue)


#39748
Evanoui au chant du coq, dans l'ombre galopait un étrange cortège : celui des revenants, des récents disparus, défunts sans sépulture et âmes des mauvais morts. Chevauchant dans l'obscur,menée par un géant, l'armée des trépassés appelée "maisnie Hellequin" terrifiait les vivants qu'elle harcelait de cauchemars et d'apparitions en forme de fantômes évanescents ou de revenants corporels. _ "Kyrie Eleison..." [Seigneur, prends pitié...] Plus problématiques étaient les âmes errantes égarées entre les deux mondes, qui surgissaient auprès des vivants afin de quérir leur aide. Le commun des mortels était impuissant à les secourir. _ "Kyrie Eleison..." Les membres de la maisnie Hellequin et en particulier les morts en détresse étaient, en revanche, la grande affaire de ce monastère, véritable maison de prière pour les défunts dont les moines étaient les intercesseurs. (p. 121)

Frédéric Lenoir
(La parole perdue)


#39749
Je ne remercierai jamais assez mes parents d'avoir délibérément choisi de vivre à la campagne afin que leurs enfants grandissent dans la nature. Mon père a ainsi accepté pendant des années de faire deux heures de train pour se rendre à son bureau

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39750
Spinoza est un de ces auteurs qui peuvent changer une vie. De Bergson à Einstein, on ne compte plus les grands penseurs qui reconnaissent une dette profonde envers lui.

Frédéric Lenoir
(Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie)


#39751
On aime encore plus intensément, et plus profondément, lorsque la douleur a creusé et agrandi notre coeur. (p. 9)

Frédéric Lenoir
(Coeur de cristal)


#39752
J'ai pu observer à travers les grandes civilisations humaines la permanence ou la rémanence de certaines valeurs fondamentales. j'en relèverai six : la vérité, la justice, le respect, la liberté, l'amour et la beauté. Dans toutes les cultures du monde, ces six thèmes apparaissent comme des valeurs essentielles, des pôles ou des socles nécessaires à la vie individuelle et/ou collective. C'est à travers ces valeurs que se manifeste véritablement la dignité et la grandeur , l'"humanité" de l'être humain.

Frédéric Lenoir
(La guérison du monde)


#39753
Au niveau mondial, en 2005, un rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) établissait que les 50 personnes les plus riches au monde totalisaient un revenu annuel supérieur à celui des 416 millions les plus pauvres.

Frédéric Lenoir
(La guérison du monde)


#39754
On confond souvent indifférence et détachement. Le philosophe Nicolas Go l'analyse très justement : Alors que l'indifférence est un laisser être par absence d'amour, le détachement est un lâcher-prise par excellence d'amour, amour sans possession.

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39755
FL : Connaissez -vous cette histoire juive ? Au paradis, Dieu a d'abord créé Eve et non pas Adam. Or Eve s'ennuie. Elle demande alors à Dieu des compagnons. Dieu crée les animaux. Eve reste insatisfaite et demande à Dieu un compagnon qui lui ressemble avec qui elle pourrait être davantage complice. Dieu crée Adam, mais pose une seule condition à Eve : qu'elle ne révèle jamais à l'homme qu'elle a été crée avant lui afin de ne pas froisser sa susceptibilité. Et Dieu de conclure : "Que cela reste un secret entre nous... les femmes !"

Frédéric Lenoir
(Dieu)


#39756
Comme c'est étrange de dormir dans son lit, de poser la tête sur son oreiller, de respirer son odeur, son parfum un peu amer qui flotte plus particulièrement dans cette pièce sévère, nue, dépouillée, où les livres s'amoncellent sur la table de nuit et à même le plancher. Nina les feuillette, émue de caresser ces pages qu'Adrien a touchées sans se douter qu'elle le ferait à son tour quelques mois après.

Frédéric Lenoir
(Nina)


#39757
Le drame actuel du Tibet et l'exil forcé des Tibétains, loin de faire reculer la prophétie, ne font que la renforcer : les lamas ne sont-ils pas en train de propager le bouddhisme dans le monde entier face, d'une part, à une idéologie capitaliste qui dissout les valeurs spirituelles, accroît les inégalités et les risques de conflits sociaux, d'autre part, à un islamisme radical qui peut apparaître comme une menace pour la paix mondiale ?

Frédéric Lenoir
(La rencontre du bouddhisme et de l'occident)


#39758
Ce qui tourmentent les hommes ce n'est pas la réalité, mais les opinions qu'ils s'en font. - Epictète

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39759
Ma première grande émotion d'amour, je l'ai connue enfant, non pas avec une petite camarade de classe, mais en me promenant dans la forêt: c'était une joie contemplative. Je devais avoir huit ou neuf ans. Ma tante, Antoinette, qui était ethnologue au Cameroun, m'avait rapporté un arc et des flèches. Mon père m'avait proposé d'aller chasser le faisan dans la forêt voisine du lieu où nous habitions. C'était un dimanche matin, de bonne heure. Je me souviens d'une très douce lumière qui filtrait à travers les branchages des arbres. J'avançais lentement avec mon arc, tandis que mon père me suivait, quelques mètres derrière moi. Soudain, un énorme faisan, aux couleurs somptueuses, s'est envolé juste devant moi. Je suis resté figé de stupeur. Mon père m'a hurlé: "Tire, tire!". J'ai regardé l'animal déployer ses ailes et s'élever vers le soleil. Puis un deuxième faisan, et bientôt un troisième et un quatrième se sont envolés à leur tour, devant mes yeux ébahis. J'ai alors laissé tomber au sol mon arc et mes flèches pour contempler ce spectacle, bouleversé. Mon coeur était rempli de joie. Mon père a compris et a posé sa main sur mon épaule, lui aussi ému par la beauté de la nature. J'ai su à cet instant que je ne serais jamais chasseur.

Frédéric Lenoir
(La puissance de la joie)


#39760
Qu'est-ce je serais heureux si j'étais heureux ! Woody Allen !

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39761
Que tous les êtres soient heureux. Déjà en vie ou encore à naître, qu'ils soient tous parfaitement heureux.

Frédéric Lenoir
(Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie)


#39762
L'abandon de soi à autrui provoque infailliblement l'abandon de soi par autrui.

Frédéric Lenoir
(La Promesse de l'Ange)


#39763
Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. L'insatisfaction apporte le malheur, même dans la richesse. Il n'y a pas de pire fléau que l'esprit de convoitise.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39764
l'amour nous lie sans nous attacher l'amour nous engage sans nous enfermer l'amour nous fait trembler sans nous mettre dans la crainte l'amour nous fait pleurer sans refermer notre coeur l'amour nous fait désirer sans posséder l'amour nous enchaine et nous rend libre.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39765
Me trouvé-je en quelque assiette (état ) tranquille? Y a-t-il quelque volupté qui me chatouille? Je ne la laisse pas friponner aux sens, j'y associe mon âme, non pour s'y engager, mais pour s'y agréer, non pas pour s'y perdre mais pour s'y trouver; et l'emploi de sa part (pour sa part) à se mirer dans ce prospère état, et en peser et estimer le bonheur et amplifier. Montaigne Essais, III, 13.

Frédéric Lenoir
(Du bonheur: un voyage philosophique)


#39766
L’attitude la plus importante, la voie royale, celle qui est le couronnement de la sagesse, c’est d’acquiescer à la vie. C’est d’accepter le réel. Ne pas refuser ce qui se présente. Certaines choses peuvent et doivent être changées. Mais commençons par dire « oui » à la vie. Une maladie survient : acceptons-là et faisons ce qu’il faut pour guérir.

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


#39767
Un sage prit la parole et dit " Il n'y a pas de métamorphose sans douleur.Pour vivre de grandes joies, il faut prendre le risque de traverser de grandes peines "

Frédéric Lenoir
(L'âme du monde)


Vous souhaitez en savoir plus sur Frédéric Lenoir ? Alors vous devriez probablement jeter un oeil par ici..
Le contenu de cette page a été mis à jour pour la dernière fois le samedi 7 janvier 2023.
Il était alors 17:44:18 (Heure de Paris, France, planète Terre - Univers Connu).
mandarin : 你的预感 | français : Mon Ange | anglais : My angel | mandarin : 拉兰德 | espagnol : Una corazonada de ti | allemand : Neuigkeiten hinter der Scheibe. | anglais : To the wrath of the righteous | français : Une intuition de toi | français : Qui est Seth Messenger ? | mandarin : 正义的愤怒 | anglais : You would like to read more? | français : Mon nom est Pierre | français : Patience | anglais : A hunch of you | anglais : The Wait | allemand : Wer ist Seth Messenger? | allemand : Mein Engel | anglais : New beginning | allemand : Die Lande | espagnol : Mi nombre es Peter | allemand : Auf die Wut des Gerechten | espagnol : La Lande | français : Aux colères du juste | espagnol : ¿Quién es Seth Messenger? | anglais : My name is Pierre | mandarin : 来自玻璃后面的消息 | espagnol : Va a pasar cerca de ti. | français : Ca arrivera près de chez vous | espagnol : Nuevo comienzo | allemand : Neuer Anfang | anglais : Who is Seth Messenger? | mandarin : 耐心 | anglais : The Moor | allemand : Geduld | espagnol : Paciencia | anglais : It's going to happen near you | mandarin : 我的天使 | français : La Lande | espagnol : A la ira de los justos | mandarin : 我叫彼得 | espagnol : Noticias desde detrás del cristal | anglais : News from behind the glass | mandarin : 你想多读些吗? | allemand : Mein Name ist Pierre. | allemand : Möchten Sie mehr lesen? | français : Nouveau départ | espagnol : Mi ángel | français : Vous aimeriez en lire d'avantage ? | allemand : Es wird in Ihrer Nähe passieren. | mandarin : 赛斯信使是谁? | français : Des nouvelles de derrière la vitre | espagnol : ¿Le gustaría leer más? | allemand : Eine Ahnung von dir | mandarin : 它会发生在你附近。 | mandarin : 新开始 |
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